Ode à la Stan Smith : comment je suis devenue un mouton de façon autre que capillaire





Ça  y est, j'en fais partie. Comme les trois quarts de la blogosphère, j'ai intégré la secte de la Stan Smith. Je n'ai pas honte d'être devenu un mouton, j'en suis même fière. Je n'ai qu'une chose à dire : "Vive la Stan Smith's community" (ouais je suis bilingue). Pourtant, ce n'était pas gagné... 


Je n'ai jamais été branchée baskets. Depuis que je suis toute petite d'ailleurs, chose assez bizarre. Bref. Pourtant cela fait quelques mois maintenant que je louchais sur ces pompes. Blanche, en cuir, passe partout, mais avec la touche de vert qui fait tout. Mais évidemment, j'arrivais après la frénésie de leur réédition, et donc bien après la bataille. Comme je suis dans le genre chiante difficile, je voulais l'édition limitée, avec les détails verts façon croco. J'ai fini par me résigner à acquérir cette paire tout simplement introuvable. La version originale étant sold-out aussi, j'ai attendu, attendu et encore attendu, en checkant le site Adidas à peu près 3000 fois par jour


                                                    j'ai attendu, attendu et encore attendu

Et un beau (ahah) dimanche, alors que j'étais en train d'essayer de vendre mes vieilles affaires lors de la brocante annuelle de ma petite ville picarde, chose assez difficile lorsqu'il pleut des trombes d'eau, je suis retournée sur le site Adidas. Elles étaient là, en stock, c'était incroyable. Vous imaginez que j'ai foncé. Ne voulant point dépenser mon maigre pécule, j'ai pris la version kids, qui est à vue d'oeil exactement la même, mais 45€ moins cher. Le seul problème est qu'il n'y avait plus de 36 et demi. Pas grave, j'ai pris du 36. Elles sont arrivées, toutes rayonnantes dans leur jolie boite bleue. J'en ai chaussé mes humbles petons et là, malheur !, mon gros orteil touchait au bout. Je n'allais point me laisser abattre par une telle pécadille, et je filais aussitôt chez le cordonnier


                                                                                                                                                                                                     Trop de coolitude en moi
Deux jours plus tard, je les récupérais parfaitement à ma taille (merci Giglio)(oui mon cordonnier est italien et s'appelle Giglio, c'est cliché mais c'est vrai, il y a même une vitrine avec des Ferrari dans sa boutique). Maintenant, j'ai envie de les mettre tout le temps, avec tout et n'importe quoi. Ces pompes sont magiques. J'enfile un jean, un débardeur et ces chaussures et c'est tout (comme le dit très bien Mawa Jane). Je suinte la coolitude par tous les pores. Je dirais même plus, je DEVIENS l'incarnation de la coolitude. Je en suis pas encore prête à les porter avec en tout et pour tout une paire de chaussettes en mode Gisèle Bunchen, bien que si je pouvais, je ne dirais pas non. C'est fou le pouvoir que peut avoir une paire de godillots. 

Oui, tout le monde en a, mais en même temps, c'est un modèle mythique, basique, supra hypra cool. Tout le monde a une paire de Converses, ben là c'est pareil. 
Oui, je suis un mouton, doublement si l'on compte mes cheveux. Peu m'importe, je suis un mouton cool et bien dans ses Stan Smith.



1 commentaire

  1. Oh mais j'avais raté cet article ! Mais comment est-ce possible ?! Je suis en train de me livrer à une séance de rattrapage de tous les articles que j'ai pas eu le temps de lire ces dernières semaines. BREF, bienvenue au club hyper hype de la Stan Smith. Et en plus, au détour d'une ligne, je découvre que tu me cites, alors là c'est l'apothéose. En tout cas, plusieurs mois après les avoir reçues, les Stan Smith me font toujours autant d'effet. Moi, je les porte sans chaussettes et je crois qu'il faut que j'arrête de faire ça, ça a bousillé l'intérieur :( Mais on y est à l'aise comme dans des chaussons, alors...

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