"Que veux-tu faire plus tard ?"



Je vais vous parler de ce moment de dépression intense ou de grande joie selon les gens. Ce moment où tu as le blues des vacances, où tu retournes à ton train train quotidien. Oui, chose tout à fait originale en cette période, je vais parler rentrée. La "rentrée", c'est le mot que tout le monde a sur les lèvres en ce moment, moi y compris. Quand j'avais cet article en tête, je voulais vous faire un truc plutôt drôle, dans lequel je vous parlerai de mes bonnes résolutions que je ne tiendrais sûrement pas, ou bien un mois tout au plus (parce que je suis une personne qui considère que l'année commence en septembre avec la reprise du rythme scolaire, et que prendre des résolutions en plein mois de janvier n'a aucun sens). Je vous aurais dit que je comptais faire plus de sport, économiser (en gros arrêter d'acheter trop de fringues et de pompes) ou encore tenir mon cahier d'exercices de maths correctement (résolution légèrement incongrue). Mais au final, ce sont toujours les mêmes choses qui reviennent. 


Alors de quoi vais-je bien pouvoir vous parler me suis-je demandée. Et bien à vrai dire, je n'en n'ai aucune idée. J'aurais pu vous faire un article "Back to school" comme il en fleuri sur la toile en ce moment, mais honnêtement, à part vous montrer une tenue à la con classique.  Je pourrais vous parler des couloirs étroits de mon lycée sous-marin (parti pris architectural), des magnifiques seaux qui jonchent le hall à cause des fuites dans la verrière (ce n'est pas un parti pris par contre) ou encore du léchage de pierres en cour de SVT ("cette pierre a-t-elle un goût salé ?"). J'aurais pu évoquer le BAC aussi, mais j'avoue ne  pas trop y penser pour le moment, jusqu'à mardi du moins. J'imagine déjà le discours des professeurs, nous démontrant l'importance de cette année, du travail qu'il faudra fournir, qu'il faut en profiter puisque c'est notre dernière année dans le cocon familial, et surtout de l'ORIENTATION.

Je la sens venir d'ici la grande question que tout le monde te pose à tout âge, mais qui prend toute son importance cette année : "Que veux-tu faire plus tard ?". Je ne sais pas. Je trouve cette question débile. Les gens croient qu'à 17 ans, tu sais ce que tu veux faire de ta vie. Je ne sais même pas ce que je vais faire dans l'heure qui suis. Bien évidemment il y a des exceptions, des personnes qui savent ce qu'elles veulent faire. Et il y a des gens comme moi, qui sont complètement paumés. "Que veux-tu faire plus tard ?" Journaliste peut-être. Mais si d'ici cinq ans si j'ai envie de devenir pâtissière ? Et si je veux devenir chirurgienne ? Et pourquoi pas devenir bergère dans l'Himalaya ou que sais-je encore ?! "Que veux-tu faire plus tard ?" Je veux faire le tour du monde, être championne olympique, rencontrer des gens extraordinaires, sauter à l'élastique, apprendre sans cesse, écrire, danser... Voilà ce que j'ai envie de répondre. Sauf que ça ne m'aidera pas à faire ma liste de voeux sur APB. Quand je l'aurais remplie, je vous tiendrai au courant. En attendant je vais alléger le paquet de Werther's.


(moi quand on parle d'orientation)

Bisous épineux et bonne rentrée 



15 commentaires

  1. L'orientation c'est THE truc chiant. Surtout qu'il y a des dates buttoirs, qu'il faut mettre le plus de voeux possible, qu'en vrai le voeu que tu veux en premier faut pas vraiment le mettre en premier parce qu'il est accepté ça annule tous les autres (à ce que j'ai compris, mais si c'est le voeu que tu veux en premier on s'en fout que ça annule les autres...). Les dates buttoirs que parfois on ne va pas te rappeler donc tu va devoir te connecter au dernier moment en même temps que toutes les autres buses qui ont oublié et ça va faire péter le site (c'est arrivé cette année, y'a eu trop de connexion en même temps et personne pouvait plus rien faire). Par contre pour t'aider à choisir ce que tu veux faire y'a un site pas mal qui va te sortir une liste de métiers pour lesquels t'es faite mais je ne me souviens plus du nom... je vais voir si je le retrouve et je te tiendrai au courant.

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    1. Ce qui me contrarie dirons-nous, c'est que si mon premier voeu est pris, cela supprime tous les autres, car pour l'instant, j'ai des idées qui sont à "égalité". Mais bon, je ne vais pas essayer de révolutionner le système, c'est comme ça et puis c'est tout. Je me dis que j'ai encore un peu le temps :)

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  2. C'est bon :) Trois mots dans google et j'ai retrouvé ! C'est le prof d'Histoire en Première qui nous l'avait fait faire. http://www.kledou.fr/

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    1. Merci beaucoup Melgane :D Je m'en vais de suite y faire un tour !

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    2. Je viens de le refaire pour voir... et de découvrir qu'il faut payer pour avoir la liste de métiers... quand je l'ai fait l'année dernière ce n'était pas comme ça... c'est dommage que ça le soit.

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    3. De toutes façons tout est cher, rien que pour commander les brochures Onisep, il y a près de 6 euros de frais de port je crois !

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  3. Je comprends totalement ton point de vue, car j'ai eu une discussion similaire avec mes parents début août. Je rentre aussi en terminale, L pour ma part, et depuis ma 6ème j'ai toujours dit 'je serais prof d'anglais parce que je parle anglais et je veux faire des études d'anglais'. Et pour être honnête, c'était toujours sur cette optique que j'ai entamé mon année de première. Oui mais voilà, cet été, après de looooooongs débats avec moi-même, j'ai réalisé que je voulais faire de l'anglais, certes, mais pas QUE ça. Comme tu l'as dit, on a 17 ans, et à cet âge on ne sait pas du tout ce que l'ont veut faire (ou alors si, on le sait, mais ça peut changer en milieu d'année). Au bout d'un mois de recherches, j'ai enfin trouvé ce que je voulais faire (du moins pour le moment). Mais je suis passée par tout : la phase "je veux faire un DUT" mais mes parents n'étaient pas d'accord, la phase "je veux prendre une année sabatique", idem du côté de mes parents... Je te souhaite bon courage ma jolie, j'espère que tu auras une idée d'ici APB!
    Love,
    Clémence.

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    1. Et pourquoi pas Erasmus ? Irlande ou Royaume Uni, comme ça tu parles anglais, donc tu apprends l'anglais, et tu fais autre chose en même temps ? En plus il y a une bourse calculée en fonction des revenus de tes parents je crois.

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    2. L'orientation, c'est super casse-tête, j'espère que tu t'en sortiras aussi cette année :) en tous cas merci pour ton message, ça me rassure que je ne sois pas la seule dans ce cas.
      Bises

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  5. Pff, alors moi je détestais entendre cette question. J'étais vraiment paumée question orientation. Ça m'angoissait. Je me rappelle encore de ces jours affreux où ma mère, pleine d'une bonne volonté horripilante, me traînait de force dans le CIO du coin (centre d'information et d'orientation, brrrr). Elle était très stressée par mon orientation, me ramenait des brochures, etc. Et le pire, c'est que quand j'avais une idée de ce que je voulais faire, elle réagissait toujours de manière inquiète, genre : "Mais c'est bouché non ce secteur ?" Une seule chose trouvait grâce à ses yeux : le monde magique de l'enseignement.
    Bref, pourtant, j'ai toujours été bonne élève, genre première de classe, mais je ne savais toujours pas quoi faire. J'ai eu des idées qui sont venues puis parties : journaliste, traductrice, prof de français, photographe. Bon, avant tout ça je voulais être égyptologue (mais là c'est très ancien, genre quand j'avais 8 ans) ou puéricultrice (c'te blague, faudrait me payer cher aujourd'hui).
    Tout ça pour dire quoi ? Que ça s'est fait tout seul. J'ai dû passer par une année sabbatique après ma licence pour faire le point et repenser à cette vieille idée de journaliste que j'avais mise de côté. J'ai essayé, j'ai réussi, ça me plaît et j'adore. Mais je suis convaincue que j'aurais pu trouver 100 autres trucs qui m'auraient autant plu (genre soigner les pandas au zoo) (ou avoir une boutique de fripes).
    Que conclure ? Vas-y au feeling et prends ton temps. Rien ne presse. Tu trouveras ta voie.
    Bisou :)

    www.mawajane.com

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  6. Si je puis me permettre un conseil, à moins d'être super sure de ce que tu veux faire et d'être sure que pour le faire il te faut passer par la fac, évite.
    Parce que c'est décourageant et que souvent, après trois ans et une licence (dans le meilleur des cas, si tu ne changes pas d'orientation etc) bah tu te retrouves avec un diplômes avec lequel tu trouves rarement du boulot.
    Je conseillerais plutôt un BTS, un DUT ou une école. Avec ce genre de diplôme tu trouves du boulot si tu en veux et peut toujours continuer à la fac si t'en as envie.

    (Pour info je suis passée par hypokhâgne qui m'a pas plu, fac que j'ai haïe et j'ai fini par faire un BTS, trouvé du boulot avant même de l'avoir (vive les stages!) et ait réalisé mon rêve de petite fille.)

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  7. Love your post!
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  8. Je comprend ton malheur... Je suis exactement dans le même cas que toi ;c
    Entre BAC, APB a preparer, prepa inhumaines, études sans avenir, trucs pas forcement identifiables, arnaques hors de prix.. Je te souhaite tout le courage dont nous allons avoir besoin pour cette année.

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