Expo #9 : Sonia Delaunay


"L'art abstrait n'est important que s'il est le rythme sans fin où se rejoignent le très ancien et le futur lointain" 

Sonia Delaunay




Bonjour mes sapins des bois !

J'ai commencé à me faire taper sur les didis pour cause de non publication d'article dans le temps imparti. Mais pour ma défense, j'ai eu une semaine chargée et j'ai été atteinte de flemmite aiguë ce week-end (argument nettement moins efficace). J'admets qu'à l'heure où je vous écris ce post, je suis dans mon canapé avec cette émission hautement culturelle qu'est "Les Princes de l'Amour" (j'ai honte)(et puis chacun ses moments de faiblesse) en fond et un exo de physique en attente. Enfin bref, je suis déraisonnable et très fortiche pour ce qui est procrastination.  
Aujourd'hui on reste dans le thème de la couleur, puisque je vais vous parler de la rétrospective consacrée à Sonia Delauney au musée d'Art Moderne. Les photos étaient interdites, je suis donc allée à la pêche aux images sur la toile. Donc tout est made in Google, exceptée la photo ci-dessus. 
Je ne m'étais jamais rendue au musée d'Art Moderne, chose tout à fait dommage car il les expos temporaires sont gratos pour les moins de dix-huit ans (temps bientôt révolu pour moi, ô tristesse). Brouf, je vous ai déjà fait poireauté assez longtemps, donc sans plus attendre mon "compte-rendu" sur cette petite expo !


 Petite biographie rapide de Sonia Delaunay 

                 


Sonia Delaunay, de son nom de jeune fille Sophie Stern est une artiste ukrainienne née en 1885. Elle est élevée par son oncle Henri Terk (non pas "Twerk" comme j'ai cru le lire en premier lieu), dont elle prendra le nom. Elle étudie aux Beaux-Arts de Karlsruhe (à vos souhaits). Avec son deuxième mari, Robert Delaunay, elle créé le mouvement simultanéisme, qui consiste à "introduire le principe de contraste simultané des couleurs". En gros, ils ont énormément travaillé sur la couleur et la façon dont elle est perçue par l'oeil humain. C'est une artiste multifonctions : elle touche à la peinture, la haute-couture, la lithographie, le collage... Néanmoins,    l'apogée de son oeuvre a lieu après la mort de son mari, auquel son travail a toujours été assimilé. Elle meurt en 1979.

L'exposition était dans l'ordre chronologique. Au début, on peut donc admirer les premiers tableaux de l'artiste, qui sont pour la plupart des portraits. Sonia Delaunay travaille déjà fortement sur la couleur, surtout au niveau de la structure des visages. Elle s'est notamment inspiré de la technique du fauvisme de Van Gogh ou Gauguin. Puis son oeuvre devient plus abstraite. Elle s'inspire de peintres tels que Matisse et Picasso. Son travail sur la couleur s'affirme. J'ai vraiment bien aimé cette partie en particulier "Prismes électriques". Le tableau est très grand, et je n'avais qu'une envie : plonger dedans.  Je n'arrivais pas à en décrocher mes yeux. Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation d'avoir envie "d'entrer" dans une oeuvre. Je suis peut-être un peu bizarre. 



 Nu Jaune


Je ne vais pas vous faire tout le descriptif des salles, d'une part parce que je ne me souviens plus de tout en détail et d'une autre part car certaines m'ont moins marquées que d'autres. Outre le début de l'expo, j'ai particulièrement aimé une graaaaaaande salle "La Fabrique". C'est un peu éclectique. On peut y voir des croquis, des morceaux de tissus créés par l'artiste,  des vêtements et même des vidéos dans lesquelles les tenues sont mises en scène avec les tableaux. J'ai toujours considéré la mode et la couture comme une forme d'art, j'ai donc forcément adoré le lien fait entre les vêtements et la peinture. Et puis lorsque l'on voit le travail sur les tissus, au final, c'est comme un tableau. On y retrouve la patte de l'artiste, avec des motifs graphiques et géométriques, très Art Déco (en même temps c'est la période). Elle a aussi créé des costumes pour des pièces chorégraphiques, comme pour le ballet  russe "Cléopâtre". Elle a également dessiné beaucoup de danseurs (j'adore la danse, alors dès que je peux y faire référence...).



Ensuite, on peut voir certaines oeuvres qu'elle a réalisées pour l'exposition internationale des arts et techniques. Il y a d'immenses toiles avec représentant des moteurs d'avions. J'ai légèrement moins accroché à la fin. Pourtant c'est à ce moment que l'on découvre vraiment son "propre" travail, puisque son mari est décédé. Elle travaille la gouache, les couleurs sont plus sombres, moins vives et moins contrastées. Mais on assiste à un retour vers l'abstraction. 



J'espère que cet article (tant attendu ahah) vous aura plu, et pourquoi pas, vous aura donné envie d'aller voir cette expo. Je suis légèrement frustrée de ne pas avoir pu vous prendre quelques photos, pour vous donner encore plus envie d'aller la voir. 
Sinon je vous avais parlé d'un petit projet vidéo, alors voici le court métrage d'un de mes potes pour le Nikon Film Festival, ça serait cool si vous y jetiez un oeil.
Sur ce je vous laisse, j'ai un croquis de géo et mon fameux exo de physique qui m'attend. 

Bisous épineux 


Petite vidéo ;)


Sonia Delaunay, les couleurs de l'abstraction
du 17 octobre 2014 au 22 février 2015
Musée d'Art Moderne
11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris

1 commentaire

  1. Je suis aussi allée voir cette expo ! Et la 1ère photo que tu as mise et bien j'ai en face de moi une carte où est représenté la même oeuvre :) Bises

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