Au ciné j'ai maté #1 : Octobre 2016



Hey hey hey mes épicéas ! 

Bon. Ça va mieux. Je ne saurais expliquer le pourquoi du comment du qu'est-ce qui a fait que. Mais voilà. Des fois faut évacuer pour se sentir mieux (je ris de cette phrase relativement étrange)

Vous aurez remarqué que j'ai abandonné les bilans culturels au bout de deux articles. Je me suis rendue compte qu'au final je parlais beaucoup de films et peu du reste. Et depuis que je suis à Lille ce phénomène s'accentue : je vais énormément au cinéma - j'essaie de m'y rendre une à deux fois par semaine - puisque j'ai pris un abonnement UGC illimité. Ça me permet de me vider un peu la tête et de moins déprimer (ce qui m'arrive pas mal en ce moment). De plus je vais voir moins d'expositions qu'avant. J'ai donc décidé que tous les mois, je publierai un article vous relatant ce que j'ai maté au ciné ce mois-ci. Et on commence tout de suite avec les films que j'ai visionné au mois d'octobre, avec un peu beaucoup de retard, promis l'article de novembre arrivera plus tôt (dans pas très longtemps au final). 

En octobre, j'ai crushé intensément sur Gaspard Ulliel, j'ai eu un coup de coeur pour l'amour d'un père pour ses enfants et je me suis bien bidonnée. 



de Stéphanie Di Giusto, avec Soko, Lily-Rose Depp, Gaspard Ulliel et Mélanie Thierry

   

Synopsis AlloCiné : Loïe Fuller est née dans le grand ouest américain. Rien ne destine cette fille de ferme à devenir la gloire des cabarets parisiens de la Belle Epoque et encore moins à danser à l’Opéra de Paris. Cachée sous des mètres de soie, les bras prolongés de longues baguettes en bois, Loïe réinvente son corps sur scène et émerveille chaque soir un peu plus. Même si les efforts physiques doivent lui briser le dos, même si la puissance des éclairages doit lui brûler les yeux, elle ne cessera de perfectionner sa danse. Mais sa rencontre avec Isadora Duncan, jeune prodige avide de gloire, va précipiter la chute de cette icône du début du 20ème siècle.

J'en pense quoi ? Avant tout, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas d'un biopic, mais plutôt d'un film romançant une partie de la vie de l'artiste Loïe Fuller. Il y a eu toute une polémique autour de la présence du personnage de Gaspard Ulliel - qui n'existe pas en réalité - qui personnellement ne m'a pas gênée (et je ne dis pas ça parce que j'adore quand Ulliel joue des personnages torturés et parle à voix basse).
Je connaissais déjà le travail de Loïe Fuller avant de voir ce film, puisque je l'avais étudié au lycée. Je n'avais vu que des images d'archives recolorées et de très basse qualité,  j'étais donc impatiente de voir de quelle manière les passages dansés avaient été mis en scène. Il s'avère que je suis ressortie très contente du film, les fameuses scènes de danse sont magnifiques, on voit à quel point le travail de Loïe Fuller est difficile physiquement mais aussi mentalement (s'imposer et être reconnue en tant qu'artiste femme à cette époque n'est pas chose aisée). J'ai découvert qu'elle était une artiste complète, danseuse évidemment, mais également dessinatrice, scénographe, ... En somme j'ai beaucoup aimé ce film, esthétiquement très beau, instructif - même si je n'aime pas vraiment ce mot - et prenant.

de Xavier Dolan, avec Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Nathalie Baye, Vincent Cassel et Léa Seydoux

   

Synopsis AlloCiné : Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles, et où l’on dit malgré nous les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.

Je précise que ce film est tiré d'une pièce de théâtre que je n'ai pas lue.

J'en pense quoi ? J'aime bien les films de Xavier Dolan. J'en ai vu peu, mais il a un univers et surtout une esthétique à laquelle j'accroche pas mal. J'aime ce côté hors du temps (des looks et des décors façons nineties alors que l'histoire semble se dérouler à notre époque) et cette sensation que chaque film se passe dans une bulle spatiale, sans que l'on sache précisément où se situe l'action. Le tout saupoudré d'une bande originale géniale (que j'ai particulièrement aimée ici)(pour dire j'écoutais la BO en boucle pdt une semaine après) et d'une lumière sublime. Oui je suis un peu trop dithyrambique. Le fait est que j'aime les films beaux visuellement. Et ceci est amplifié dans Juste la fin du monde. 
Pendant le film j'étais mitigée : j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs (alors qu'il ne dure qu'une heure et demi) que le cadrage très près du visage des personnages était oppressant et que les dialogues n'avaient parfois ni queue ni tête. Le tout est entrecoupé de montages rapides en musique hyper géniaux - mes passages préférés du film. 
En y réfléchissant après coup, je me suis rendue compte que tous les éléments qui me dérangeaient durant le film servaient à la montée en tension de celui-ci. 
Tout ça pour dire qu'au final j'ai bien apprécié (mais il faudrait que je le revois avec un œil neuf) mais que selon moi Mommy reste au dessus. Notons que le jeu des acteurs est dingue, en particulier celui de Marion Cotillard (à mon sens). 

(Little Men en V.O)
de Ira Sachs, avec Theo Taplitz, Michael Barbieri, Greg Kinnear, Jennifer Ehle et Pauline Garcia



















Synopsis AlloCiné : Une famille de Manhattan hérite d'une maison à Brooklyn, dont le rez-de-chaussée est occupé par la boutique de Leonor, une couturière latino-américaine. Les relations sont d'abord très cordiales, notamment grâce à l'insouciante amitié qui se noue entre Tony et Jake, les enfants des deux foyers. Mais le loyer de la boutique s'avère bien inférieur aux besoins des nouveaux arrivants. Les discussions d’adultes vont bientôt perturber la complicité entre voisins.
J'en pense quoi ? J'admets que je suis allée voir le film en premier lieu car je trouvais l'affiche plutôt cool. D'une manière générale j'aime beaucoup les films présentés au festival Sundance (vous allez vite vous en rendre compte), et celui-ci ne fait pas exception. Ce long-métrage est un film sur la vie, les rencontres et les conflits, les concessions à faire lorsque l'on est adulte, mais surtout sur le passage entre l'enfance et l'adolescence.

de Kleber Mendonça Filho avec Sônia Braga


Synopsis AlloCiné : Clara, la soixantaine, ancienne critique musicale, est née dans un milieu bourgeois de Recife, au Brésil. Elle vit dans un immeuble singulier, l'Aquarius construit dans les années 40, sur la très huppée Avenida Boa Viagem qui longe l’océan. Un important promoteur a racheté tous les appartements mais elle, se refuse à vendre le sien. Elle va rentrer en guerre froide avec la société immobilière qui la harcèle. Très perturbée par cette tension, elle repense à sa vie, son passé, ceux qu’elle aime.

J'en pense quoi ? Je suis sortie de la salle sans avoir franchement d'avis. C'est un film qui dure plus de 2h30, et qui par conséquent possède quelques longueurs. Là encore, je vais me répéter, il s'agit d'un film sur la vie. Il montre tout sans artifice : les joies et les peines, les merdes de la vie, les conflits familiaux, le sexe, l'amour, les rencontres et la perte des êtres chers,... Je pense également que l'on peut dire que c'est un film sur les femmes (de la soixantaine en particulier), les femmes fortes qui veulent vivre et se battre pour ce qu'elles trouvent juste. Ce n'est pas parce que l'on a soixante ans et que l'on est veuve que l'on doit se morfondre dans un coin (en tous cas c'est ce que j'ai retenu). Mention spécial pour l'actrice principal, Sonia Braga, qui en plus d'être vraiment beaucoup trop belle porte admirablement le film. Je me dis que j'aimerai être comme elle à son âge.
 C'est un film qui prend le temps, mais je pense que c'est ce qui rend son atmosphère si particulière. Si certains plans n'étaient pas aussi étirés, si le montage était plus saccadé, le film aurait une toute autre saveur et nous raconterait autre chose. Deuxième mention spéciale pour la bande son qui est également hyper cool, qui mixe musiques brésiliennes (ou tout du moins latines) et rock. 

de Matt Ross, avec Viggo Mortensen



Synopsis AlloCiné : Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes. Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.

J'en pense quoi ? Ce film fut mon gros coup de palpitant du mois, à la fois drôle, intelligent, drôle et à la scénographie superbe. C'est le genre de film qui nous fait remettre en perspective notre manière de vivre, notre point de vue sur le société sans pour autant nous mettre en PLS. On rit, on pleure, on a envie de vivre avec cette famille un peu bizarre. L'exposition est juste bien dosée, on peut comprendre le mode de vie de la famille sans pour autant que les 3/4 du film ne se passent dans la forêt. L'esthétique du film est à tomber, j'ai adoré les couleurs (je deviens de plus en plus attentive aux couleurs maintenant), les costumes des gosses étaient très chouettes.
Captain Fantastic, c'est un road-movie familial et poétique, beaucoup trop bien, qu'il faut voir absolument.

de Sharon Maguire avec Renée Zellweger, Colin Firth et Patrick Dempsey

 

Synopsis AlloCiné : Après avoir rompu avec Mark Darcy, Bridget se retrouve de nouveau célibataire, 40 ans passés, plus concentrée sur sa carrière et ses amis que sur sa vie amoureuse. Pour une fois, tout est sous contrôle ! Jusqu’à ce que Bridget fasse la rencontre de Jack… Puis retrouve Darcy… Puis découvre qu’elle est enceinte… Mais de qui ???

J'en pense quoi ? La série Bridget Jones, c'est un peu mon plaisir coupable. J'ai vu le premier film de multiples fois, et à chaque fois je ris. Et pourtant, il est rare que je ris devant un film, même si il est drôle. Je ris intérieurement mais que nenni, aucun son ne sort. Bref, j'accroche pas mal au personnage de cette trentenaire, enfin ici quarantenaire complètement barrée et qui se fout du regard des autres. 
En visionnant ce troisième et probablement ultime volet de la saga, j'me suis bidonnée comme un cachalot (en fait j'étais en boule les larmes aux yeux sur le siège de ciné). J'avais peur que les blagues soient un peu débile et basiques, mais non. Ce qui est drôle et qui fait que j'accroche avec la série Bridget Jones, ce sont les situations cocasses et complètement improbables dans lesquelles arrive à se mettre Bridget. Mais au final rien n'est grave et tout se termine bien. Sinon Colin Firth forever aussi (j'adore j'adore j'adore cet acteur, vraiment trop, surtout quand il joue les british coincés et un peu pète-sec).


Et vous qu'avez vous maté au ciné dernièrement ? Si vous avez vu les films dont je parle, qu'en avez-vous pensé ? Je suis bien consciente que ce n'est pas le genre d'article susceptible de plaire au plus grand nombre, mais si vous voulez discuter ciné dans les commentaires, je suis là !
Sur ce je vous laisse, j'ai du papier peint à dessiner.

La bisette ❤︎






3 commentaires

  1. T'as un abonnement illimité et t'es même pas allée voir Brice 3 tu me déçois très chère
    Au fait g pa lu l'article ��

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  2. Super article qui me donne définitivement envie de voir "Juste la fin du monde" et "Captain Fantastic" ! Et Bridget Jones, évidemment, mais c'est tellement évident !! :-9

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  3. J'ai beaucoup aimé le dernier Dolan, ai été déçue par "Brooklyn village" et "Captain fantastic" est une bonne surprise !

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