P'tite femme aux baskets

"Petite fille, à quoi tu penses 

Entre un flash et deux pas de danse"

"Petite Fille", J.J.Goldman (pour qui j'ai perdu toute considération depuis qu'il nous a pondu cette  ignominie pour les Enfoirés)

Mes conifères en sucre, 

Je voulais publier ce week-end, mais pour tout vous dire j'étais en phase de dépression (mode dramaqueen on) et je n'avais pas envie de vous écrire un article aussi cafardeux qu'un poème de Baudelaire. Pas que je me permette de comparer mon humble prose aux vers de ce grand homme, mais avouons que le mec avait un sérieux penchant à écrire des trucs relativement badants (mon T9 vient d'écrire "bandant", mmm oui bien sûr), mettons cela sur le compte d'un grand manque de confiance en soi et d'une tendance chronique au fameux spleen. Vous aurez compris que les cours de français me manquent et que je préfèrerais grandement qu'ils remplacent ceux de philosophie. Bon cette introduction était légèrement décousue vous en conviendrez.

Mais finalement, ce cher Baudelaire n'était pas si incongru dans cet article. Parce qu'en fait en ce moment j'ai envie de parler un peu de confiance en soi, de passage à l'âge adulte et de paradoxe. Oui encore des paradoxes. Que voulez-vous j'aime ça, les décalages et les incohérences. Comme ce look, avec cette association du haut un peu "femme fatale" (haut fort peu pratique qui nécessite le port d'un soutif sans bretelles...) et de cet espèce de K-Way qui doit traîner depuis la 3ème dans mon placard, que je ne mets jamais, et qui donne un côté petite fille. Je pense que je suis dans cette phase de transition, pas encore adulte sans être encore une enfant (je vous en parlais ici). Grandir oui, mais petit à petit.  Les dernières vacances avant le BAC et les résultats d'admission pour mes écoles arrivent. Et c'est relativement effrayant, surtout en ce qui concerne les écoles, sachant que j'ai déjà essuyé un refus, ou tout comme. Sachant que j'ai horreur de l'échec, c'est un peu difficile à avaler. D'où la phase dépressionnaire (Canal + embauchez moi je suis prête) du week-end. Tout ça pour vous dire que je ne suis pas méga en confiance d'habitude mais là encore moins. 

Bon cet article devient beaucoup trop sérieux et peu jouasse, alors que je me suis éclatée durant cette séance photo avec une de mes potesse de la mort. J'aime de plus en plus les vieux endroits un peu abandonnés, ce qui a eu l'air d'étonner les bandes de kékés qui passaient par là, avec leurs commentaires du genre "Hey vas-y elle prend des photos dans une décharge". N'ayant que peu de considération pour les individus portant des joggings ou pire des ensembles de jogging, j'ai fait fi de cela. Je sautais partout grâce à mes super New Balance. Oui, j'ai encore rejoint le côté obscur de la moutonnerie, honte à moi qui  n'aime pas rentrer forcément dans le moule. J'ai été prise d'une pulsion acheteuse, je n'avais jamais vu ce modèle sur les autres blogs alors j'ai craqué. Je ne regrette pas car c'est le top du confort et la semelle doit bien me faire gagner un petit centimètre sur lequel je ne vais pas crachoter (je tiens à préciser que mesurant 1,62m, je ne suis pas petite mais dans la TAILLE MOYENNE).

Look mi-petite fille mi-femme, légèrement indescriptible tout comme cet article en fait. Ah oui gardez l'oeil ouvert, il se pourrait bien que je fasse un petit tuto pour réaliser cette coiffure "un peu bizarre mais artistique donc c'est plutôt pas mal" comme dirait mon cher frangin (qui s'en fout royalement des fringues et autre pourtant).

BO - Piquées à ma maman

Veste - Cache-Cache

Haut - "Concept Store" de mon patelin

Jean et chaussettes - Asos

Basket - New Balance sur Asos

Bracelet - Bijoux Chérie

J'espère ne pas trop vous avoir perdu dans tout ce blabla et que ce look vous aura plu !

Sur ce je vous laisse, Game of Thrones m'attend ainsi que de la salade de quinoa et mes exos de physique...

Gros Poutous ❤