18.5.16

Bilan culturel #1 : Mars-Avril 2016


Oyé oyé mes conifère enchantés !

Il a tardé mais il est bien là ! Je vous en avais parlé dans cet article, c'est officiel, je me lance dans les fameux bilans culturels ! Ils seront bitrimestriels, ils sortiront tous les deux mois quoi (c'était juste pour placer le mot bimestriel une fois dans ma vie). Je pourrais ainsi avoir des articles un peu plus conséquents, et cela est moins contraignant que de les faire tous les mois. Je vous parlerai donc  brièvement des films que j'ai visionnés, au cinéma ou non, des quelques bouquins que j'ai lu (il faut vraiment que je m'y remette) et ainsi des expositions que je suis allées voir. Cela m'obligera donc à lire et regarder plus de films, ce que je fais trop peu, et surtout à vous présenter d'autres expositions sans forcément faire un article complet dessus. Bien entendu je continuerai les articles "Expo", quand je les jugerai nécessaires. C'est quelque chose que je fais surtout pour moi à vrai dire, mais j'espère néanmoins que cette nouvelle catégorie point très novatrice vous plaira. J'ai envie de faire de plus en plus d'articles culturels et - vais-je oser ce gros mot - "sociétaux" , même si je sais que cela attire moins de monde que les chiffons.
Pour les résumés des films et des livres, ils seront respectivement tirés d'AlloCiné et du site de la Fnac et grandement modifiés à ma sauce (car je suis nulle pour les résumés concis). Le maître mot de cette catégorie sera la brièveté (enfin je vais essayer !).



Au ciné :



▲ Ave, César des frères Cohen 
Ça parle de quoi ?  Dans l'Hollywood des années 50, Eddie Mannix (Josh Brolin) travaille pour l'un des plus grands studios de cinéma de l'époque. Il est "fixer", c'est à dire qu'il est chargé de régler tous les problèmes en ce qui concerne les starlettes (caprice de réalisateurs, actrice enceinte et célibataire, etc...), et dans le cas présent, lorsque la star du prochain blockbuster est porté disparu...
Alors ? C'est le premier film des frères Cohen que je voyais, et j'ai bien aimé. C'était barré voir très invraisemblable par moments. On plonge rapidement dans l'univers de l'Hollywood des années 50, la mise en scène est belle et les dialogues drôles et barrés. J'ai passé un bon moment et cela m'a donné envie de visionner "The Big Lebowski" des mêmes réalisateurs, qui parait-il est meilleur et encore plus fou.

▲ Rosalie Blum de Julien Rappeneau 
Ça parle de quoi ?  Vincent Machot (Kyan Khojandi), un coiffeur qui se déplace en vélo s'emmerde dans sa vie. Entre son chat, son cousin se tapant moult femmes mariées et sa mère complètement tarée et envahissante, il ne se passe rien de bien folichon. Un jour, il croise Rosalie Blum (Noémie Lvovsky), une femme discrète et mystérieuse qu'il est persuadé d'avoir déjà croisé quelque part. Il décide alors de la suivre pour en découvrir un peu plus sur elle. Dit comme cela on dirait un gros harceleur mais non, promis. Cette petite filature quotidienne va alors changer sa vie et en briser la monotonie.
Alors ? J'ai adoré ce film. Vraiment. Je l'ai trouvé extrêmement touchant et drôle à la fois. Pour tout vous dire j'ai même failli verser une larmichette. C'est le premier film avec Kyan Khojandi que je vois (je le connaissais dans Bref comme beaucoup de monde), et je l'ai trouvé extrêmement attachant, comme tous les autres personnages d'ailleurs. À vrai dire je ne sais quoi dire de plus sur ce film, mis à part que j'étais à la fois triste quand le générique de fin a commencé à défiler, mais heureuse et apaisée en sortant de la salle. 

▲ Adopte un veuf de François Desagnat
Ça parle de quoi ?   Hubert Jacquin (André Dussollier), récemment veuf,  passe ses journées enfermées dans son appartement à déprimer devant la télévision. Suite à un quiproquo, il rencontre Manuela (Bérengère Krief), une jeune étudiante et dynamique étudiante à la recherche d'un logement. Point très enthousiaste au commencement il finit par l'accueillir chez lui(en même temps il a un giga appartement dans Paris).  Il s'habitue et apprécie de plus en plus la présence de Manuela, qui parvient même à le convaincre d'agrandir cette coloc' atypique. Entre Paul-Gérard, l'avocat largué dans tous les sens du terme et  Marion la jeune infirmière avec un léger balai dans le séant, la vie en colocation va réserver à Hubert (et non pas un Uber) de nombreuses surprises…
Alors ?  Là encore les personnages sont touchants. On trouve des dialogues et des quiproquos bien écrits qui font franchement rire. Le film est drôle sans pour autant être lourd (je porte en horreur l'humour lourd). Ce film n'a clairement pas changé ma vie, mais j'ai passé un bon moment de cinéma et c'est le principal.




Dans mon canapé :




▲ The Imitation Game de Morten Tyldum
Ça parle de quoi ?   C'est l'histoire d'Alan Tuning, le mec qui a réussi à décoder la machine Enigma durant la Seconde Guerre mondiale. Et il y a Benedict fucking Cumberbatch dedans !
Alors ?  Il s'agit d'un film "historique" donc j'ai appris des choses ce qui est fort appréciable. Le personnage de Tunning est très attachant, un peu trop peut-être par rapport à la réalité (d'après les recherches que j'ai faite après coup). Mais ce personnage à la fois extrêmement intelligent et peu à l'aise avec les gens correspond à merveille à Cumberbatch. En même temps il se rapproche par pas mal de points du personnage de Sherlock Holmes (dans lequel la majorité des gens, dont moi le connait).

▲ Bienvenue à Gattaca de Andrew Niccol 
Ça parle de quoi ?  Dans un future proche, les gosses sont conçus in-vitro, de telle façon a pouvoir choisir leur gènes, afin qu'ils soient les plus parfaits possibles. Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme (Jude Law), candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent (Ethan Hawke), enfant naturel (c'est à dire que ses gènes n'ont pas été choisis), rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
Alors ? Le film passait à la télévision et on avait étudié un extrait en cours d'anglais (quand j'étais en première), du cou c'était l'occasion de la voir en entier. J'ai été un peu déçue, surtout parce que je m'étais faite une image du film et qu'il ne s'agissait pas de cela en réalité. 

▲ Midnight in Paris de Woody Allen
Ça parle de quoi ?  Gil Pender (Owen Wilson), un écrivain américain, est en séjour à Paris avec sa bourgeasse de fiancée Inez (et les parents de celles-ci).  Alors que cette dernière préfère se rendre aux soirées mondaines, Gil décide de s'aventurer la nuit dans Paris, où il va faire des rencontres pour le moins étonnantes.
Alors ? Je suis une grande amatrice, pour ne pas dire fan, des films de Woody Allen. J'en ai vu pas mal (mais très peu au final car étant un cinéaste très productif, sa filmographie est aussi longue que le bras de Monsieur Fantastique) et je dois dire que Midnight in Paris fait sans conteste partie de mon Top 3, voir même décroche la première place. Le film est très poétique, on voyage, on redécouvre Paris et les grands artistes qui ont marqué son histoire er bordel, il y a Adrian Brody en Salvador Dali !!!

▲ Guillaume et le garçons, à table ! de Guillaume Gallienne 
Ça parle de quoi ?  C'est une sorte de film autobiographique de Guillaume Gallienne, présentant les relations avec sa famille et surtout sa mère. En gros tout le monde le poussait à se comporter comme une fille et à aimer les hommes, alors que ce n'était pas vraiment lui.
 Alors ? J'avais beaucoup entendu parler de ce film lorsqu'il est sorti, et je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'avais peur qu'il soit un peu étrange. Au final je suis très vite rentrée dans l'histoire et pris partie pour le personnage. J'ai été un peu déçu lorsqu'il s'est terminé, car je l'ai trouvé un peu court. Mais après réflexion, il est vrai qu'une durée pus longue aurait été inutile et aurait probablement gâché le film.




▲ Zazie dans le métro de Raymond Queneau 
Ça parle de quoi ? On suit les aventures rocambolesques de Zazie, fillette impertinente d'une douzaine d'années, à la découverte de Paris. 
Alors ? C'est un bouquin que l'on peu qualifié de "classique de la littérature", enfin selon moi. L'histoire se déroule dans un milieu populaire, et l'écriture va avec. La majorité du roman est une succession de dialogues, tout en argot et néologismes. Cela ne m'a pas dérangé du tout, j'ai même beaucoup apprécié (car vous connaissez mon amour pour ce type de langage). Après je comprends que cela puisse en déranger certains. Je pense que ou l'on adore ou l'on déteste. 

▲ Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour de S.G. Browne
Ça parle de quoi ? Andy vit reclu dans la cave de ses parents depuis sa résurrection suite à un accident de voiture. Sa "vie"  désormais bien morne se résume aux réunions des Mort-Vivants Anonymes et au cuvage méticuleux des grands crus de son père. Mais suite à une rencontre pour le moins inattendue, 
Alors ? J'ai failli être déçue de la fin, avant les toutes dernières pages. Sinon ce livre est très drôle, d'un humour un peu grinçant et ironique. Et pas si "gore" que le résumé peut le laisser entendre. Il n'y a pas véritablement de détails sanglants, enfin tout du moins rien qui ne m'ai gênée au point de poser le livre et de reprendre plus tard. Si je devais un peu pousser, je dirais qu'il y a un message subliminal qui pousse à la tolérance. Dans le bouquin les zombies sont une minorité persécutée, alors qu'ils veulent simplement vivre parmi les humains sans leur faire de mal et avoir les mêmes droits qu'eux. Il y a même un passage ou Andy (le héros) décide de s'asseoir dans un bus avec les "respirants", alors que cela leur est interdit. Ça ne vous rappelle rien ?

▲ Les Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin
Je suis en train de lire toute la série donc je vous en parlerai dans le prochain bilan







J'ai vu pas mal d'expositions dernièrement, la plupart au musée des arts décoratifs (qui se trouve être l'un de mes musées favoris). Il y a énormément de choses à voir en ce moment. J'ai aussi vu quelques trucs au palais de Tokyo, en plus de "Double Je", ou encore l'expo sur Fromanger à Beaubourg, mais je n'ai pas grand chose, voir rien à dire dessus. Je me suis donc permise de les omettre de la liste (qui est donc non exhaustive !).




▲ Anselm Kiefer, du 16 décembre 2015 au 18 avril 2016, au centre Pompidou
Y'a quoi ? Je ne connaissais pas du tout cet artiste, mais beaucoup de gens (dont des profs) m'avaient parlé de cette exposition qui lui est consacrée. Il s'agit donc d'une sorte de rétrospective du travail de l'artiste allemand (qui est toujours vivant). L'ensemble de son oeuvre est assez sombre, puisqu'elle gravite autour de la thématique de la guerre et de l'existence humaine. Il y avait beaucoup de très grands formats avec un travail important de la matière, mais également des petites installations comme dans un cabinet de curiosités. 
Des critiques ? Pas vraiment. Les grands formats permettaient une bonne vision des tableaux (même si il y avait très peu de monde) et pour autant il y avait assez de recul pour les observer dans leur globalité. J'ai beaucoup aimé la partie "cabinet de curiosité". Néanmoins j'aurais aimé un peu plus d'explications sur certaines oeuvres parfois (je ne prends jamais d'audio-guide ça me pompe l'air, m'empêche de réfléchir et de "choisir" les oeuvres sur lesquelles j'ai plus envie de m'attarder)

▲ Paul Klee, du 6 avril au 1er août 2016, au centre Pompidou
Y'a quoi ? Globalement il s'agit d'une rétrospective sur ce génie qu'était Paul Klee. Lorsque l'on pense Klee (ou que l'on tape "Paul Klee oeuvres" sur Google), on visualise surtout ses compositions très colorées, géométriques, un peu abstraites, avec un truc qui fait un peu penser à de l'art brut en même temps. C'est tellement particulier que j'ai du mal à le décrire (sinon tapez "Paul Klee oeuvres" sur Google hein)(allez cliquez,  je vous ai mâché le travail). Une chose une chose que personnellement je connaissais moins sont ses débuts avec ses  premiers dessins satiriques. Lisez bien le titre qui accompagne les dessins car c'est vraiment très drôle.  
Des critiques ? Point trop, puisque malgré l'affluence (j'y suis allée seulement un ou deux jours après qu'elle ait commencé), on pouvait admirer les oeuvres sans trop grandes difficulté, bien qu'elles ne soient pas très grandes. Et puis je dois avouer que j'ai trouvé l'expo assez hilarante, même si c'est surtout du au personnage de Klee tout court. Les autres visiteurs n'avait pas l'air de trouver cela aussi drôle avec leur air sérieux au possible m'enfin.


▲ L'art et le Chat, du 11 février au 31 août 2016, au musée en Herbe
Y'a quoi ? Philippe Geluck, aka le papa du Chat a décidé de réinterpréter, avec humour évidemment, une trentaine d'oeuvres très célèbres d'artiste divers, de Basquiat à Klein, en passant par Christo ou Soulages. Je ne vais pas spoiler mais on trouve entre autres une Vénus de Milo avec des bras dans le plâtre. Avouez que cela donne envie. 
Des critiques ?  Le jour où j'y suis allée cela grouillait de marmots (vacances scolaires obligent) du coup si je fais ma relou intolérante, c'était un peu chiant. Mais plus sérieusement j'ai trouvé l'exposition un peu courte, j'aurais désiré en voir plus. C'est surtout parce que je l'ai trouvée tellement drôle et bien pensée que j'en voulais encore. Si vous vous y rendez, allez faire un tour dans les chiottes de l'entrée (non je ne suis pas folle), croyez-moi c'est proprement bidonnant.





▲ Faire le mur : 4 siècles de papier peints, du 21 janvier au 1er juin 2016, au musée des arts décoratifs
Y'a quoi ? Des papiers peints. 
Des critiques ? J'ai beaucoup aimé l'agencement de l'exposition par thèmes et gammes colorées. Il était selon plus intéressant de voir l'ensemble que chaque papier individuellement. Après rien de bien folichon, cela reste des papiers peints (mais étant donnée que j'ai envie d'aller en design textile à la rentrée, c'était enrichissant).

▲ Tissus inspirés, Pierre Frey, du 21 janvier au 12 juin 2016, au musée des arts décoratifs
Y'a quoi ? La maison Frey est spécialisée dans le textile et la création de tissus, et le musée des arts déco a décidé de lui consacrer une sorte de rétrospective. On y voit donc divers échantillons de tissus (avec majoritairement un travail autour du motif plus que de la matière en elle-même) mais également des objets ayant servis d'inspiration.
Des critiques ? La mise en scène était très chouette, néanmoins de regrette le manque de visibilité et de recul que j'aurais aimé avoir sur certains tissus. Les pièces étaient assez petites et fournies, et manquaient "d'aération" parfois. 

▲ Fashion Forward, 3 siècles de mode, du 7  avril au 14 août 2016, au musée des arts décoratifs 
Y'a quoi ? Des belles fringues, du XVIème siècle à nos jours. 
Des critiques ? Le prix est franchement exagéré parce que 8 boules en tarif réduit pour les expositions de la nef (alors que d'habitude je ne paie pas) c'est clairement abusé. Il faut quand même avouer que l'exposition est riche et variée et bien mise en scène. De façon simple mais efficace. L'installation de la fin est très impressionnante, on a comme un bouquet de tenues, et pour autant chaque pièce se détache et est mise ne valeur. 
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▲ Double Je, artistes et artisans d'art au palais de Tokyo 
J'ai consacré un article entier à cette exposition que je vous invite à voir ici !

▲ Barbie au musée des arts décoratifs
Je vais bientôt publier un article parlant de cette expo que je vous linkerai incessamment sous peu dans cet article (patience !)



J'espère que vous aurez eu la force de lire cet article jusqu'au bout ! Je suis en train de me dire que vu la longueur, tenter une vidéo serait pas mal pour les prochaines fois, mais je me tâte encore... Si vous avez vu/lu des choses dont j'ai parlé n'hésitez pas à me donner votre avis. Et si vous avez des livres/films/expos à me conseiller je suis preneuse aussi ! L'échange, l'échange, c'est la clé. 
Ah oui, l'image de présentation vous donne un aperçu du futur nouveau design !

Des zoubis ❤︎

2 commentaires

  1. Merci pour ces bons plans, tu m'as donné envie de faire un tour à l'expo "fashion forward" !

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  2. Hey petit sapin,
    J'adore ce genre d'articles, ça permet de découvrir des trucs qui sont actuels. Je prends pas la peine de m'intéresser à ce qu'il y a au ciné ou encore des expos à aller voir, même si j'adore y aller et passer un bon moment là bas, du coup ça me permets de me mettre un peu à jour et de me donner des petites idées.
    Aller bisous :)

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Je lis tous vos commentaires, n'hésitez pas à m'en laisser, ça me fait très plaisir :D

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