Mes sapinettes pailletées,
C'est en ce dimanche 19 juin 2016 que la pseudo semaine lyonnaise du blog s'achève. Je ne pouvais bien évidemment pas évoquer la culture lyonnaise sans parler de sa célèbre gastronomie. Entre tabliers du sapeur, saint-marcellins et quenelles, il y a de quoi faire. J'ai le souvenir d'une délicieuse quenelle gratinée que j'avais dégusté dans un bouchon lorsque j'étais gosse. Les quenelles c'est gros, mou, pas sexy du tout (actuellement en censure personnelle pour ne pas faire de blagues), mais bordel qu'est-ce que c'est bon ! Enfin bref, je ne fais que vous citer des plats salés, mais c'est bien de sucre dont on va parler. Du sucre croyez-moi il va y en avoir !
Si je vous dis Lyon-sucre, vous me dites bien évidemment pralines roses, ce petit bonbon coloré composé d'une amande enrobée de sucre cuit ! On en trouve dans toute bonne boulangerie lyonnaise (avec des brioches aux pralines, ma vie). Et aussi dans l'Intermarché du coin, ne vous en faites-pas. Les nordistes ont la tarte au sucre, et bien les lyonnais ont la tarte à la praline ! Alors c'est parti pour une petite recette (merci mamie) pas bien compliquée.
Pour la pâte
180g de farine
100g de beurre doux mou
70g de sucre glace (ou en poudre)
20g de poudre d'amande
1 pincée de sel
1 oeuf
100g de beurre doux mou
70g de sucre glace (ou en poudre)
20g de poudre d'amande
1 pincée de sel
1 oeuf
Pour la crème
250g de pralines roses concassées
250ml de crème liquide entière
1▲ Pensez à sortir votre beurre du réfrigérateur minimum deux heures avant histoire qu'il soit bien moulax. Dans un fion de volaille cul de poule (ou un saladier quoi), mélangez la farine, le sucre, le sel, la poudre d'amande et le beurre. Sablez la pâte, comme si vous alliez faire un crumble. Ajoutez ensuite l'oeuf entier et malaxez bien le tout jusqu'à l'obtention d'une boule homogène. Enrobez la boule (oui je ris) de papier film et laissez-la reposer au frigo pendant une trentaine de minutes.
Si vous êtes overbookés vous pouvez effectuer cette étape la veille. Si vous avez la flemme de faire la pâte vous-même vous pouvez acheter une pâte sablée pur beurre.
2▲ Stoppez la séance de cryothérapie de votre petite pâte et étalez-la de façon à ce qu'elle rentre dans un moule assez grand. Idéalement le fond de tarte doit être relativement fin, mais point trop sinon il va se casser à la découpe et la crème va couler partout. Brouf. Mettez la pâte dans un moule recouvert de papier sulfurisé. Recouvrez ensuite votre pâte d'une autre feuille de papier sulfurisé. Déposez délicatement des haricots/pois chiches/lentilles ou tout autre truc dont vous vous servez pour faire cuire la pâte à blanc (les lentilles c'est chiant). Enfournez la bête pendant une vingtaine de minutes à 180°C (thermostat 6). Lorsque la pâte est presque complètement cuite, enlevez les haricots/pois chiches/lentilles ou tout autre truc dont vous vous servez pour faire cuire la pâte à blanc (les lentilles c'est chiant) et laissez votre fond de tarte se dorer la pilule pendant encore cinq minutes.
3▲ Pendant ce temps, préparez la crème. Dans une casserole, portez doucement la crème à ébullition en y ajoutant les pralines concassées qui vont fondre. Vous aurez alors un liquide d'une couleur rose totalement peu naturelle, mais jolie.
4▲ Versez la crème dans votre fond de tarte ET on arrive à l'étape critique où il faut être attentif. Mettez votre tarte au four, qui se doit d'être trèèèèès chaud ("chaleuuuuur"). Laissez bouilloner pendant trois à cinq minutes en surveillant bien. La pâte ne doit ni cramer et SURTOUT, S-U-R-T-O-U-T, la crème ne doit pas déborder, sous peine de drame international dans votre four. La crème à la praline ça colle, la crème à la praline brûlée ça colle beaucoup. Donc imaginez cela dans le fond de votre four (je parle en connaissance de cause)(enfin ce fail est l'oeuvre de man grand-mère m'enfin). Le plus sûr est de rester les naseaux collés à la vitre du four.
5▲ Sortez votre bébé de l'engin. Laissez la tarte reposer à température ambiante puis une fois refroidie, déposez-la dans le frigo.
6▲ Dégustez en écoutant L'affaire Louis Trio, Liane Foly ou encore Jean-Michel Jarre, selon vos préférences.
J'espère que cette recette vous aura plu ! Si jamais vous décidez de la réaliser, n'hésitez pas à poster une photo sur les réseaux sociaux en m'identifiant (@inesapin).
Sur ce je vous laisse, je retourne à Litchfield.
La bisette collante et sucrée ❤︎
Ohh ton article me donne tellement faim. Ca me rappelle les brioches de Lyon, tellement bonnes, avec ces pralines ! Tout ça pour te dire que tu as encore fait un travail chouette :)
RépondreSupprimerOh oui les brioches à la praline ! C'est tellement dommage que l'on n'en trouve qu'à Lyon (ou presque). Aha merci ;) Les recettes de grand-mère sont toujours une valeur sûre.
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